tout est dépassé... je me suis levée avec une monotonie dans les pores. du coup j'ai décidé de me plonger dans le consumérisme juste en bas de chez moi (que des jolis mots pour rendre ma vie un peu plus romantique et mon esprit productif...). je me suis achetée des jolies choses. puis j'ai mangé des chips avec mon amoureux dans le lit.
j'ai l'impression qu'il faut que je me redonne un but parce que plus rien ne me suffit en ce moment. je recommence à tout conscientiser. en fait cette ville veut mon malheur. je n'en peux plus de vivre aliénée et proscrite de tout. j'ai même pas le permis, je ne connais personne, mes seules interractions sont celles que j'ai au travail et avec amine, je me suis enfermée toute seule et j'ai avalé la clé ! peut-être que l'infirmière que j'ai méprisé cet été était cette clé... encore une fois ! tout mes problèmes viennent de moi ! je me sens tellement mollasse et lente... j'ai peur du noir et pourtant je m'obstine à m'y plonger. tout. le. temps. ça me regarde etc... les notes sont mineures. la basse a pris le dessus. je me sens nagoya kei... lol
tout est chaos... pas encore je pense. l'irritabilité de l'été est passée, la frustration et la tristesse de l'hiver ont pris toutes mes couleurs ! parfois je regarde les gens qui passent et je me sens comme à mes 14 ans. le sentiment que je pourrais pas y échapper et que ma plus grande bataille est celle que je mène chez moi. les fameuses... pour essayer d'égayer le tout je me mets constamment en scène parce que j'ai l'impression d'exister à travers toutes mes présences. le corps continue de toujours prendre parce que je me suis faussement mise en tête que la plus grande faute était là ! toujours perdue, chouine un coup, ça se tasse et rebelote. et quand je me regarde dans le miroir j'ai envie de détruire chaque os de mon corps parce que tout ce qui le constitue s'est arrêté de pourrir sans guérir. j'ai l'âme lépreuse. je déteste ces états-d'âmes sans but !!!!!! sans lois !!!!!!! je déteste me sentir seule devant moi-même. et ça me met en colère. parce que tout l'orgueil que j'avais laissé s'accumuler des mois avant se casse la gueule, à raison ! je déteste ne pas avoir raison... mon pauvre amine le sait tout les jours... parfois je suis désolée de l'aimer, parfois je suis désolée qu'il m'aime. le casse-tête se retourne sans jamais trouver sa solution.
tout est poisse... bonne nuit à moi!
retour au sommaire